lundi 26 novembre 2007

Qui sommes-nous ?

La Gauche Alternative Pays de Meaux est une association politique issue du mouvement unitaire de la gauche anti-libérale qui, nationalement, regroupe des militants de différentes organisations, de partis politiques (LCR, PC, PS), d’organisations militantes (Alterekolo, Les Alternatifs, Mars, Fondation Copernic), et de citoyens non encartés.

Au niveau local, les premières réunions de ce mouvement, en juin 2006, ont permis la rencontre et un travail commun sur les présidentielles. Nous regroupions à l’époque une cinquantaine de militants de la LCR, du PCF, du milieu associatif, du milieu syndical ainsi que des citoyens sans appartenance.

Après l’éclatement de la démarche nationale pour une candidature unitaire de la gauche anti-libérale aux présidentielles, certains ont choisi de se ranger derrière le candidat de leur parti. Ce qui restait du groupe de Meaux a souhaité poursuivre avec la coordination des collectifs anti-libéraux qui a désigné José BOVE comme candidat à la présidentielle. Cela impliquait le choix de la dissidence pour ceux qui étaient encartés dans un parti politique, mais la volonté était forte de prouver qu’il était possible de construire une union des diverses tendances de la gauche anti-libérale.

Malgré l’échec cuisant de la gauche aux présidentielles, notre groupe a refusé d’abandonner cette idée de rassemblement et a cherché des accords pour les législatives. Seule la LCR a répondu favorablement et sur 3 circonscriptions Seine-et-Marnaises, nous avons présenté des candidatures communes LCR-Gauche Alternative. Jean-marc GEORGES (LCR) et Rémy BULTINGAIRE (Gauche Alternative) ont relevé le défi sur la circonscription de Meaux-Nord.

Forts de cette expérience, et des marques d’encouragements de la population, nous avons, dès le lendemain des élections, lancé le projet d’une gauche unie pour les municipales à Meaux

Manifestation pour le retour d'Ibrahim



Voici quelques images de la manifestation qui a eu lieu à Meaux contre l'expulsion d'Ibrahim. Jeune kurde condamné à de la prison en Turquie pour sa proximité avec les indépendantistes kurdes (PKK), il a été débouté des ses demandes d'asile politique en France et expédié en Turquie attaché à son siège par la police française. Bien intégré, scolarisé, quelle menace Ibrahim pouvait-il représenter pour la France. Plus que jamais, il nous faut lutter tous ensemble contre la "politique du chiffre" imposée par Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux. Ibrahim est une victime parmi tant d'autres de l'objectif de 25000 "reconduites à la frontière" décidées par le président de la République. Derrière le vocabulaire élégant, se cache tellement de souffrances humaines...