jeudi 24 janvier 2008
Tous à Versailles le 4 Février !
Forum Social Mondial sur toute la planète et à Paris le 26 Janvier
Ratification du Traité de Lisbonne: l'Assemblée rejette la voie du référendum
Le groupe socialiste à l'Assemblée nationale a décidé d'aller au congrès du Parlement à Versailles le 4 février et de s'abstenir sur la réforme constitutionnelle, préalable nécessaire à la ratification du traité de Lisbonne.
"Nous irons à Versailles et on s'abstiendra", a déclaré M. Ayrault. Il a précisé que "68 députés socialistes se sont prononcés pour l'abstention, 30 pour le non et 8 se sont abstenus". M. Ayrault avait, le 8 janvier, annoncé le boycott du Congrès par les socialistes, provoquant de vives dissensions au sein du parti.
Le député Henri Emmanuelli regrette le "spectacle affligeant" donné par le PS sur la ratification du traité européen, dénonçant le "manque de cohérence" du parti sur nombre de sujets.
L'examen de la proposition PCF précède de quelques heures celui du projet de loi de modification de la Constitution, nécessaire à la ratification par le Parlement du traité. L'article unique du texte, qui n'a pas fait l'objet d'examen, stipulait que "lorsque le référendum a conclu au rejet d'un projet de loi, tout nouveau projet de loi contenant des dispositions analogues ou autorisant la ratification d'un traité contenant des dispositions similaires à celles du traité ayant fait l'objet de la consultation, doit être soumis au référendum".
Alain Vidalies (PS) a vu aussi "un déni de démocratie" dans le refus de Nicolas Sarkozy de recourir au référendum. "Ce que le peuple a défait en 2005, seul le peuple le refait ou le défait à nouveau", a-t-il lancé.
Le patron du groupe PS Jean-Marc Ayrault, tout comme la porte-parole du groupe Aurélie Filippetti, ont apporté un soutien clair au texte PCF. "L'adhésion directe des Français à ce traité est nécessaire. C'est elle qui marquerait la réconciliation solennelle de la France avec l'Europe", a plaidé Mme Filippetti.
A droite, on a rappelé les résultats de la présidentielle, M. Sarkozy s'étant engagé pendant la campagne à faire ratifier un nouveau traité par voie parlementaire. "Refuser le choix du président de la République démocratiquement élu, c'est refuser le choix des Français. Ce traité est à la fois indispensable et urgent pour relancer l'Europe", a répliqué Pierre Lequiller (UMP).
mardi 22 janvier 2008
Quand Copé n'avait pas encore lu le rapport de Bras sur le logement...
Ainsi, ce moment de la défaite législative de Jean François Copé en 1997, où il fait la leçon aux électeurs du Front National. Le candidat du FN s'était maintenu au second tour dans une triangulaire avec la gauche, ce qui avait permis à cette dernière de l'emporter. Copé explique alors aux électeurs FN qu'ils ont atteint l'inverse de leur objectif en faisant gagner la gauche, qui "malheureusement, risque d'abroger les lois Pasqua Debré".
Dix ans avant Sarko, si ça ressemble pas à du dragouillage éhonté de frontiste de base...
Mais le moment savoureux reste quand même celui où Jean François, alors porte parole du gouvernement, se retrouve alors à devoir expliquer pourquoi la République lui paye un spacieux logement de fonction parisien, alors qu'il possède un appartement de 180 m2 à Paris, qu'il loue. Autrement dit, il fait son beurre sur le dos des deniers publics, et ce en pleine période post Gaymard. Jean François se sent donc sur un siège plus qu'éjectable. Il use alors d'un ton doux, humide et modeste qu'on ne lui connaît guère dans les médias pour "inlassablement" se justifier.
Un petit plaisir bête et méchant, entre deux articles plus sérieux : pour tous ceux qui rêvaient de voir un jour Copé sans morgue et sans arrogance, et désespéraient d'y parvenir, c'est par ici :
copé inlassablement
jeudi 17 janvier 2008
Walid a bientôt 20 ans. C’est un élève de 1ère année de CAP Mécanique Agricole du Lycée Georges Cormier de Coulommiers.
En France depuis 2 ans, il a été arrêté devant chez lui le 9 janvier vers 20h à la suite d’un « simple » contrôle d’identité et transféré au centre de rétention du Mesnil Amelot près de l’Aéroport Charles de Gaulle.
Il est menacé d’expulsion vers
Sa famille vit en France, en situation régulière. Ses frères et sœurs sont scolarisés
Nous demandons que Walid Jedid soit libéré et obtienne
un titre de séjour lui permettant de vivre dignement
en France et de poursuivre sa scolarité.
Pour tout contact et plus d'informations :RESF de Coulommiers
mardi 15 janvier 2008
Contre le Nouveau Traité Européen
Face à ce qui constitue un déni de démocratie (M. Sarkozy s'était engagé "à respecter le choix des Français"), il vous appartient en tant que citoyens, de nous aider à mobiliser l'ensemble du peuple français contre ce traité qui enferme l'Union Européenne dans une approche ultra libérale de la politique. Il ne nous reste que très peu de temps pour convaincre l'ensemble des parlementaires, et notamment ceux de gauche de respecter notre choix.
Pour cela, nous vous invitons à signer la pétition sur le site internet :
http://www.nousvoulonsunreferendum.eu/
et à contacter vos élus, en cette période d'élection municipale, en leur expliquant que votre vote municipal peut être subordonné à leur attitude concernant la tenue du référendum. Rappelons qu'il ne s'agit pas de leur demander de prendre position pour ou contre le traité, mais simplement d'exiger l'usage d'un procédé démocratique, laissant au peuple souverain le libre choix d'accepter ou non ce traité !
Liste municipale à Meaux : CA Y EST !
La liste de La Gauche Unie est partie en campagne, portée par l'ensemble des partis politiques de gauche présents sur la ville.
La Gauche Alternative, fidèle à ses convictions :
- d’union de la gauche autour de ses valeurs fortes, et pensant que nous pouvons faire de la diversité nationale de la gauche une force locale
- et à sa volonté d’opposition claire à la droite et à son projet destructeur
Le socle de valeurs communes que nous partageons avec nos camarades des autres organisations politiques, nous offre la possibilité de proposer un vrai programme aux meldois tout en conservant nos différences qui sont notre richesse collective.