Il n'y a pas que chez nos voisins que le nucléaire pose problème... Après les retards en cascade du chantier EPR (réacteur de nouvelle génération) en Finlande, c’est au tour de celui de Flamanville d’être arrêté depuis le 21 mai, suite aux « anomalies » relevées, dans la construction, par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
L'EPR est dangereux en lui-même car trop puissant et produisant des déchets encore plus nocifs que les réacteurs précédents. Il l'est aussi par la recherche frénétique de profits. Celle-ci conduit à la mise en place d’une incontrôlable cascade de sous-traitants, d’une pression sans cesse augmentée sur les salariés, d’économies sur les matériaux, à tel point que le béton n’a pas la qualité requise et que les armatures métalliques sont déficientes.
Ici ce sont en effet les travaux de terrassement, le ferraillage et le béton qui ont été confiés par EDF au groupe Bouygues. Et ce sont des fissures à la suite de la coulée d'un bloc de béton composant la plate forme de l'îlot nucléaire de l'EPR qui ont provoquées la suspension du chantier. Mais rassurons nous : Thomas Houdré, chef de la division de Caen de l'ASN a estimé que "techniquement, ces anomalies ne posent pas de problème en matière de sûreté, mais elles illustrent toutefois un manque de rigueur au niveau du chantier qui est inacceptable" (source AFP). On respire...
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